Attention aux approximations qui circulent sur le futur tachygraphe 1C V2. Évitons de les propager.
Existe depuis 2019
La géolocalisation et la DSRC ne seront pas une exclusivité du chrono 1C V2. Elles existent déjà sur les chronos 1C V1 (Chrono 1C v2 : Quoi de neuf) C’est pourquoi, tous les deux sont des chronos « intelligents ». La DSRC n’était pas utilisée. Les services de contrôle des États n’étaient pas équipés pour aspirer les données. Cela commence seulement à être le cas. Huit pays ont déjà organisés des opérations en utilisant la détection à distance (DSRC et Tachy : Tests dans trois régions – La police locale se met aussi ….)
Pour la géolocalisation, il n’y aura quasiment aucune différence entre les 1C V1 et les 1C V2 installés en août. Ces derniers seront transitoires (Tachygraphe et achat d’un camion neuf). Il faudra attendre avril 2024 (échéance prévisionnelle) et la mise à jour des appareils pour que la différence soit pleinement effective (Localisation GNSS).
Chargement-déchargement
Non le conducteur ne devra pas enregistrer la durée des opérations mais la localisation. Il n’aura à le faire qu’une seule fois, à la fin, en sélectionnant la nature de l’opération (Chargement-déchargement).
Aucune nouvelle disposition
Le 21 août, la seule nouvelle disposition du paquet mobilité sera l’obligation d’équipement des nouveaux véhicules en 1C V2. Toutes les autres mesures sont déjà en application. Quelques unes entreront en vigueur en 2024 ou en 2025 (passage à 56 jours, remplacement des anciennes générations de tachy pour l’international).
Par contre, le tachy 1C V2 devrait permettre, au fil de l’équipement des véhicules affectés à l’international, de mieux les faire respecter.
Données RTM de la DSRC
Les temps de repos ne figurent ni dans la liste des 19 données déjà communiquées à distance ni dans les 6 nouvelles émises par les chronos 1C V2. Par contre, ces derniers communiqueront les temps de conduite (Liaison DSRC).
Limite de la détection à distance
Les données RTM sont de type Vrai / Faux c’est-à-dire qu’elles ne permettent pas un filtrage par degré de gravité. Ce qui risque, lors des contrôles routiers, de provoquer un afflux de véhicule à vérifier.
Exemple : Un camion circulant avec 1 minute de conduite sans carte dans les 10 jours sera signalé de la même façon que celui qui a roulé une journée complète sans carte (conduite sans carte : contrôle routier assuré).
L’objectif de mieux cibler les véhicules à contrôler ne sera pas parfaitement atteint. Les filets de la lutte contre la fraude et la concurrence déloyale ne retiendront pas que les gros poissons.
Le plus important
Le changement décisif pour les entreprises n’est pas tant l’arrivée du nouveau chrono que l’équipement des services de contrôle pour l’aspiration des données DSRC. Ce n’est pas simplement les neufs qui sont concernés mais la majorité des véhicules déjà en circulation. Ce qui va imposer à toutes les entreprises ayant des conducteurs PL d’être plus rigoureuses en matière de manipulation du tachygraphe.
Encore faut-il que les informations délivrées sur le tachygraphe soient conformes. Et bien entendu que les conducteurs et les exploitants soient formés à son utilisation et initiés à la saisie manuelle.