En attendant la prochaine publication de l’arrêté qui définira le contenu des modules, AXEC met à disposition une liste de suggestions. C’est la synthèse d’une consultation LINKEDIN entre formateurs.
Modules : contenus, à consulter ou à télécharger, répond au désir partagé par les contributeurs de voir émerger une authentique formation continue apportant aux conducteurs professionnels des contenus avec une vraie valeur ajoutée.
Pour rendre crédibles les propositions, nous les avons rapprochées des préconisations de la directive 2003/59/CE modifiée par la directive UE 2018/645.
Bien entendu, cette liste ne préjuge en rien des choix qui seront établis par la DGITM en charge de la réforme.
Quelques exemples parmi les 14 suggestions
Manipulation du chrono : Pour Pascal, exploitant du transport routier (et il n’est pas le seul) « Il serait bien que les centres soient équipés de simulateur de Tachygraphe afin de permettre aux conducteurs de l’utiliser “correctement” : saisies manuelles, manipulations en cas de changement de véhicule, de panne etc. J’ai souvent constaté que le sujet était peu maîtrisé notamment en formation initiale »
Réglementation sociale française. Et plus globalement, il y a un déficit concernant l’enseignement des réglementations sociales.
Geste et posture : Intégrer la formation “Geste et posture“ au même titre que celle sur le transport des matières dangereuses envisagée par la directive. [La formation Geste et posture se justifie au titre d’un rattrapage particulier pour les conducteurs dont l’activité exige de la manutention.]
Conduite rationnelle et ÉcoConduite : Après le préalable d’un retour d’expérience, la formation pratique à la conduite doit être définie sérieusement pour répondre effectivement aux objectifs de la Commission.
Sur le comportement : Selon Christophe B., coordinateur pédagogique, revoir les contenus certes c’est incontournable, mais cela n’est pas suffisant. « Quand on ne respecte pas une règle, c’est rarement par méconnaissance » . Il y a d’autres motifs. Il précise : « ajuster les savoir, oui, mais aussi les savoir-faire et les savoir être pour travailler la compétence ».
Il y a lieu de s’inspirer des formations à la sécurité routière aussi bien celles dans le cadre du permis à point que celles proposées par les assureurs. La profession dispose d’expertises en la matière qu’il est peut-être possible de mobiliser. [Un tel module sur deux jours permettrait de répondre efficacement aux objectifs de la Commission en matière d’accidents et de sécurité rappelés par la directive 2018/645].
Sur le document à télécharger le détail des neuf autres suggestions : Remplir la lettre de voiture – Secouriste au travail – Conduite voyageur en souplesse – Constat amiable – Gestion des conflits – Evacuation en voyageur – Arrimage – Itinéraire – Règles méconnues du Code de la Route